J’aime le sentiment que me procure la création des sculptures monumentales. Je me sens comme devant une falaise à gravir (mon ancienne vie de grimpeuse...).
L’enjeu c’est de trouver la meilleure ligne, inventer les mouvements, de la légèreté et des jeux d’équilibre pour vivre pleinement cette aventure. Je me sens en immersion pendant toute la durée de l’ascension. Inscrire mes sculptures dans un parc ou un jardin est source de grande joie, je viens humblement prendre une petite place auprès d’un arbre...
Par contre je vois les œuvres urbaines comme une note de poésie possible dans le visuel quotidien des citadins.